Belle Île

Emplacement : Belle Île
Époque : 300-900 CE

Belle île se trouve juste au nord de Kingston : un petit îlot boisé entouré par la rivière Cataraqui et visible de la terre à l’Est et à l’Ouest. Pour une île de sa taille, elle est une importante source d’histoire du passé des autochtones de Kingston. Durant la période sylvicole intermédiaire et supérieure (300-900 ans apr J.-C.) ce fut un lieu de chasse et de pèche, sans doute pour les Hurons. Un camp permanent ne fut pas possible, en raison de potentiels conflits avec les Iroquois. Avec la colonisation du Fort Frontenac et des régions environnantes, le nom de la petite île a également changé. Durant les 85 ans d’occupation française, l’île était connue comme «L’Isle aux Récollets». En 1758, le fort Frontenac est repris par les Britanniques puis réoccupé en 1783 (par les loyalistes après la Guerre d’Indépendance américaine), l`île prit le nom de “l’Isle au Père”. En 1828, il devient finalement Belle Île.

En 1988, la tâche de créer une plage artificielle revint au personnel du département des Parcs et Loisirs de l’hôtel de Ville de Kingston. Des engins mécaniques acheminés pour le projet commencent le réaménagement. Peu après le début du chantier, des dépouilles autochtones sont découvertes sur les côtes de l’île. L’année suivante, en 1989, une fouille officielle de la zone commence dans le but de préserver les corps. Ils sont ramassés avec précaution et respect, datés et relogés dans une partie de l’île plus appropriée pour une sépulture.

En plus des vestiges humains découverts su Belle Île, on y découvre des tessons de poterie, des restes d’outils primitifs ainsi que quelques morceaux de pipes. Tel qu’illustré dans la photo ci-dessous, les morceaux de poteries sont ornés de motifs variés. Il y avait plusieurs techniques utilisées pour embellir l’extérieur des pots : grâce à différents outils, la surface de l’argile humide était scarifiée, gravée, texturée à l’aide d’une corde, estampée et époussetée avant le durcissement, laissant ainsi des motifs délicats quoiqu’un peu bruts.

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